Il s'agit d'une potiche décorée d'un « lustre » métallique, technique utilisée dans les majoliques de la Renaissance italienne, sur un fond bleu intense aux motifs orientaux rouges. Un exemplaire identique fut présenté à l'Exposition Universelle de Paris en 1900 et entra dans les collections du Victoria and Albert Museum de Londres. Le vase est marqué sur la base du « coq », une marque du fabricant florentin, et du numéro 21. Sur l'album d'échantillons de Cantagalli, le vase s'appelait « Sicilian Moorish Ruby Reflection Coppo », n. 146, coût 150/650 Lit., selon une liste de prix imprimée à Florence en 1911 et 1925.