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Sous le ciel de Nut Afficher toutes les photos
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Fermée

Sous le ciel de Nut:

Egypte divine

du 7 mai au 8 mai 2022

Musée archéologique civique de Milan

Musée archéologique civique de Milan

Corso Magenta, 15, Milan

Ouvert maintenant de 10:00 à 17:30

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L'exposition rouvre au public avec un itinéraire modifié, qui met en valeur d'autres trouvailles de la collection milanaise égyptienne. A la place des matériaux qui avaient été prêtés par certains musées et rendus à leurs emplacements respectifs, d'importantes œuvres du musée restaurées pendant les mois de fermeture sont désormais exposées. Parmi ceux-ci, se distingue le papyrus Amdouat, un modèle de sculpture à tête féminine coiffée d'une coiffe de vautour et une stèle de la collection Edda Bresciani, acquise par le musée en 2001.

L'exposition, outre quelques reproductions des splendides dessins de l'égyptologue milanais Luigi Vassalli (1812-1877), comprend également les bandes dessinées créées par les participants au Concours de BD, lancé à l'occasion de l'ouverture de l'exposition en mai 2020 et qui verra l'attribution aux gagnants d'un abonnement aux musées de Lombardie et de gadgets thématiques.

Le parcours de l'exposition, qui compte un peu moins de 150 œuvres, reste sensiblement inchangé : le monde du divin en Égypte est illustré à travers des sculptures en bronze, en pierre et en faïence, des reliefs votifs, des sarcophages, des momies et des éléments du kit funéraire, tous appartenant à la collection égyptienne du Musée Archéologique Civique de Milan.

La multiplicité des dieux et de leurs formes dans l'art et la spiritualité de l'Égypte ancienne est l'un des aspects les plus caractéristiques de cette civilisation millénaire. L'existence de tant de figures divines, dont les noms sont connus grâce aux sources textuelles qui accompagnent souvent les images, suscite depuis l'Antiquité l'admiration envers les habitants de la vallée du Nil, considérés comme particulièrement dévots et détenteurs de connaissances occultes. En revanche, l'utilisation de figures hybrides associant des formes animales à des formes humaines, ainsi que le culte particulier rendu à certains animaux, ont été considérés avec suspicion par les cultures marquées par l'anthropomorphisme comme la seule manière de représenter la divinité. La spiritualité égyptienne, de ce point de vue, ne serait que le reflet d'une culture primitive et idolâtre dominée par la peur des forces naturelles. Comment réconcilier ces différents looks ? Que se cache-t-il derrière cette incroyable richesse d'images qui nous attirent encore aujourd'hui, et pas seulement pour leur incontestable élégance formelle ?

La seule façon de répondre à cette question est d'essayer d'entrer dans l'univers spirituel et conceptuel de cette civilisation, qui a élaboré de manière originale sa propre vision du cosmos et du rôle qui y est réservé tant à l'homme qu'aux dieux. Cette vision a été inlassablement traduite dans les formes jugées les plus appropriées pour exprimer ce qui n'est ni visible ni représentable : le divin et l'au-delà de la mort.

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